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Reprise de La lettre à la Fête de la culture
Suite à son succès au Festival Fringe de Toronto cet été, le spectacle d’improvisation interactif La lettre sera en reprise à Toronto en septembre, dans le cadre de la Fête de la culture, grâce à un appui de la Bibliothèque publique de Toronto. Au plaisir de vous y voir!
Journée mondiale du livre et du droit d’auteur
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur et, il faut me pardonner, bien qu’elle existe depuis 18 ans, c’est la première année que j’en entends parler (merci, Twitter).
Pourtant, une célébration du livre, de la lecture et de l’importance des droits d’auteur aurait dû être à mon radar.
Écrire est un acte solitaire. Bien que les réseaux s’étendent avec Twitter, Facebook, Pinterest et les autres, bien que l’on puisse être branché et en contact avec autrui alors que l’on pitonne son dernier chef-d’oeuvre à l’ordinateur, chaque écrivain travaille seul.
Ainsi, il est possible que, lorsque vient le temps de partager son oeuvre, l’écrivain – ou, parfois même plus, le lecteur – n’y voit que le produit final et non pas les heures et les années mises à le créer.
Trop souvent, l’on peut croire que les droits d’auteur ne sont qu’ « un extra qui est payé à un créateur quand on achète son œuvre ». Oh que non; c’est son revenu! Le lecteur, plutôt que de se lamenter du prix d’un livre, devrait s’étonner qu’il ne coûte que 19,95 $ (ou, pour la version électronique, 6,99 $).*
En tant que lectrice, je souffre de cette maladie. « Hein, ils demandent combien pour ce livre?! » En tant qu’auteur, je dois me souvenir qu’il y a des lecteurs comme moi lorsque je colporte mon écriture. (C’est aussi pourquoi mes écrits en ligne sont, jusqu’à présent, accessibles gratuitement…)
Peu importe son rôle dans le monde littéraire: consommateur, créateur, fournisseur, il est important de souligner ces journées spéciales consacrées à cet art. J’ai peut-être manqué de célébrer pendant 17 ans, mais à partir d’aujourd’hui, il n’y aura plus d’excuses. Bonne Journée mondiale du livre et du droit d’auteur!
* Si jamais un lecteur assidu cherche de la lecture à bon marché, il y toujours, évidemment, les bibliothèques. Ne vous inquiétez pas; les auteurs sont compensés. Le Conseil des arts du Canada verse des paiements annuels aux auteurs canadiens dans le cadre de son Programme du droit de prêt public, à titre de compensations pour l’accès public gratuit à leurs livres dans les bibliothèques publiques du Canada.
Promotion du Salon du livre de Toronto
Lors du 20e anniversaire du Salon du livre de Toronto, du 5 au 8 décembre 2012 uniquement, je vous offre des copies gratuites de trois nouvelles, toutes d’abord publiées dans la revue littéraire Virages :
Sur le seuil. Virages. Suzanne Myre, éditrice. (août 2011). version pdf
À l’air. Virages. Marguerite Andersen, éditrice. (mai 2011). version pdf
Secrets. Virages. Marguerite Andersen, éditrice. (décembre 2010). version pdf
Bonne lecture – n’hésitez pas à m’en donner des nouvelles!
« Comment j’ai écrit mon premier livre » – partie 2
Le 8 décembre 2012 à 10 h 30, à la bibliothèque de référence de Toronto, en compagnie de Sonia Lamontagne, Daniel Groleau Landry, Karine Boucquillon et Paul Savoie, je participe à une table-ronde dans le cadre du 20e anniversaire du Salon du livre de Toronto, où nous discuterons de « Comment j’ai écrit mon premier livre ». En primeur, voici une idée de ce que je partagerai:
Puisque la rédaction de mon mémoire de maîtrise avait interrompu, pour plus de deux ans, l’écriture de mon roman « La face cachée du bonheur », j’ai eu recours à des professionnels pour me remettre sur la bonne piste.
D’abord, il y eut la coach Chala Dincoy-Flajnik, de Coach Tactics, qui m’a doucement poussée vers une méthodologie et un plan d’action qui convenait à mon horaire et à mon but ultime d’un roman complet rédigé en moins d’un an. Ensuite, grâce au soutien de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, j’ai pu travailler avec l’écrivain Paul Savoie sur la récriture du roman. Je discute plus longuement de ce processus ici.
Ces deux appuis ont fait en sorte que, plutôt que de prendre un autre dix ans, j’ai pu terminer mon manuscrit dans un délai de deux ans. J’ai ainsi une démarche à suivre pour mon prochain livre!
Au plaisir de vous voir au Salon…
Meurtre littéraire – un succès
Dans le cadre de la Fête de la culture, en partenariat avec la bibliothèque publique de Toronto, Productions Nemesis a monté ma pièce interactive Meurtre littéraire. Interprétée avec brio par Sonia D’Amico et Barbara-Audrey Bergeron, la pièce a suscité de nombreux commentaires:
« C’était vraiment amusant. » – Céline Marcoux-Hamade, bibliothécaire et participante
« Le rire est de la partie du début à la fin. » – Christiane Beaupré, journaliste et participante
« Juste un petit mot pour vous remercier d’avoir organisé l’activité d’hier après-midi. C’était tellement le fun! » – Michele Villegas-Kerlinger, participante
« Ce fut un grand plaisir pour nous de participer à votre activité Meurtre littérarie. L’activité a capté l’esprit et les objectifs de la Fête de la culture : le contact avec des artistes, interactions, la participation dans une processus créatif, et en plus, dans une espace culturelle vibrante comme la bibliothèque qui souligne la démocracie culturelle pour tous les citoyens – BRAVO ! » – David Moss, directeur de la Fête de la culture et participant
Pour voir des extraits de la pièce, cliquez ici.
Pour lire l’article de Christiane Beaupré du Métropolitain, cliquez ici.
Pièce de théâtre interactive: « Meurtre littéraire »

Reprenant un succès de l’an dernier, la troupe de théâtre communautaire Productions Nemesis vous invite à venir élucider le meurtre mystérieux de la bibliothécaire le samedi 29 septembre 2012 à 14 h 00 et à 14 h 45 à la bibliothèque centrale de North York (5120, rue Yonge, Toronto), dans le cadre de la Fête de la culture.
Afin de ne rien manquer et de déchiffrer tous les indices de ma pièce de théâtre interactive Meurtre littéraire, assurez-vous d’apporter vos gadgets dernier cri, surtout vos téléphones mobiles, qu’il ne faudra PAS éteindre lors de cette activité théâtrale interactive.
Celles et ceux qui le voudront pourront partager leur numéro de téléphone avec la troupe et courir la chance de jouer un rôle essentiel au déroulement de la pièce (script fourni, improvisation bienvenue!). Tel un dîner-théâtre, mais sans bouffe (on n’a pas la permission d’apporter de la nourriture dans une bibliothèque), les participant(e)s sont invités à suivre l’intrigue et à déterminer qui, dans l’audience, est le ou la coupable.
Productions Nemesis, troupe de théâtre communautaire bilingue, a monté des spectacles à Ottawa, à Hamilton, à Montréal et à Toronto et désire donner aux gens la chance d’écrire, de jouer, de diriger, et de réaliser pour la scène, dans les deux langues officielles.
En collaboration avec la Fête de la culture et le Neighbourhood Arts Network, la bibliothèque publique de Toronto accueille plus de 30 artistes et organismes artistiques de Toronto dans une série de ses succursales, aux quatre coins de la ville.
Meurtre littéraire – à bibliothèque centrale de North York, 5120, rue Yonge
Toronto, Ontario, le samedi 29 septembre, 2012, à 14 h 00 et à 14 h 45.
Au plaisir de vous voir parmi les suspects!
Le grand Michel Tremblay
Ce n’est pas à tous les jours que l’on a la chance de rencontrer son idole en personne. Alors le jour où j’ai entendu Michel Tremblay lire un extrait de La traversée du continent et discuté avec lui un moment (le temps qu’il autographie les trois livres que j’avais avec moi), j’ai été comblée.

L’oeuvre de Michel Tremblay est incontournable* et inspirante. C’est un talent particulier qui décrit, à lui seul, une ère. Les Canadiens français – le monde entier, même – doivent une fière chandelle au chroniqueur de la vie des Nana, des Albertine, des Pierrette, des Paul, qui, sans lui, n’auraient jamais eu leur voix, leurs mots, résonner aux quatre coins du globe.
* J’ai même joué le rôle d’Olivine Dubuc, la vieille dame de 93 ans en chaise roulante dans Les belles-soeurs, au secondaire. Elle n’a que six répliques, mais sans sa dernière, la pièce ne peut terminer…