Poupées de papier

Un été, lorsqu’en vacances à un chalet avec ma famille, ma grand-mère nous contait des histoires de sa jeunesse – la cadette de la famille – et de ses jouets préférés.

Elle a joliment conté l’amour qu’elle portait envers ses poupées de papier, en particulier une poupée Shirley Temple, qu’elle habillait et rhabillait de ses robes glacées.

Poupée de papier Shirley Temple préadolescente, avec trois habits de papier à lui découper.

J’ai été frappée par ce souvenir de Grand-Maman et j’en ai cousu une nouvelle intitulée, sujet oblige, Poupées de papier. L’histoire présente une dame âgée qui se remémore ses amis d’enfance, ces poupées et des gouttes de pluie, alors qu’elle fait le deuil de personnes chères.

Bien qu’inspirée par Grand-Maman, ma nouvelle demeure une oeuvre de fiction.

Poupées de papier a été publiée en sa version anglaise Paper Dolls, dans le recueil Voices 2014 du Toronto Writers’ Co-operative et sera publiée dans la 70e édition de la revue littéraire Virages.

Virages – Toronto se raconte

Tiré de l’Express de Toronto http://www.lexpress.to/archives/13417/ :

TORONTO SE RACONTE DANS LA REVUE VIRAGES

Semaine du 3 décembre au 9 décembre 2013

Toronto se raconte dans la revue Virages

Virages, la nouvelle en revue, vient de publier son numéro 66 qui est presque entièrement consacré à Toronto. Sous la direction de Paul-François Sylvestre, cette livraison propose dix courts textes écrits par des gens qui vivent majoritairement dans la Ville Reine.

On peut lire des créateurs très connus comme le regretté Pierre Léon, Marguerite Andersen et Guy Mignault, ou d’autres qui sont des habitués du milieu littéraire, notamment Mariel O’Neill-Karch et Ariane Matte [lire plutôt Arianne ou A.M.]. Dans sa section «Et pour les jeunes», Virages présente deux textes, l’un de Daniel Dupuis et l’autre de Camille Slaight, tous deux étudiants au Collège français.

L’avocate Hilary Evans Cameron a puisé son inspiration dans la difficile vie des réfugiés et dans la question de leurs droits. Guy Mignault, lui, a adopté Toronto depuis seize ans et raconte son premier coup de foudre avec la «reine des villes».

Quant à la Française Chantal Robillard, elle se souvient de son trop bref séjour à Toronto comme invitée au Salon du livre. Pour sa part, Paul-François Sylvestre raconte comment il est passé de cruciverbiste à verbicruciste fièrement torontois.

Aurélie Resch dirigera le numéro 69 de Virages, placé sous le thème des Voyages. La date de tombée pour soumettre un texte (maximum de 3 500 mots) est le 1er mars 2014. Pour de plus amples renseignements, prière de consulter le site www.revuevirages.com.

Virages paraît quatre fois l’an. Un abonnement coûte 25 $ (régulier), 20 $ (étudiants) ou 35 $ (institutions). Virages: 260, rue Adelaide Est, boîte 132, Toronto M5A 1N1.

Semaine littéraire

Ce fût une belle semaine littéraire pour moi –

WherePigeonsRoostLaunch-AMMetlivre1-petit

 

* j’ai lancé mon recueil de nouvelles en anglais, Where Pigeons Roost, disponible via Amazon et bientôt disponible via ce site web;

 

Des piles du livre Ce que l'on divulgue, avec l'image d'un visage féminin sur fond rouge

 

* j’ai reçu mes exemplaires de mon recueil de nouvelles en français, Ce que l’on divulgue, qui sera lancé le 7 décembre au Salon du livre de Toronto; et

 

Sur fond de la ville de Toronto, un livre est ouvert à la première page de la nouvelle Abîme par A.M. Matte

 

* j’ai obtenu ma copie du tout récent numéro de la revue littéraire Virages, dans lequel se trouve la traduction de ma nouvelle Abîme (également publiée en anglais dans Where Pigeons Roost).

 

Avec tout ce qui se passe, je trotte un peu sur des nuages et je n’ai rien écrit de nouveau, ni rien révisé, ni rien mis en page, depuis plusieurs jours.  Il y a les défis de la Zone d’écriture de Radio-Canada qui m’interpellent, ainsi que d’autres nouvelles qui exigent mon attention, alors je ne suis pas sans travail. Il faudrait que je m’y remette.

Après tout, ce n’est pas sans écrire que je continuerai dans cette lignée. À l’oeuvre!

A Public Service Reading

Following my Salon du livre de Toronto gig in December 2012, I was invited by public servant colleagues at the government of Ontario to host a reading and discussion next week, on Valentine’s Day.

I will read my short stories Secrets and Nelles, both from literary magazine Virages, to an audience of people who know me more as a policy advisor than as a writer.

Too often, public servants are painted as lazy, boring paper-pushers. While there may be a handful of those, most of us are dynamic workers, eager to serve our fellow citizens. We are  especially, people who care. We are family people, volunteers and leaders in our communities. And some of us are even artists.

A discussion about the place of writing in my life, stuffed here and there around work and family responsibilities, will be interesting. When one has a passion, it’s a privilege to share it with others.

 

Séance de lecture

De nuit*, j’écris.

De jour, je suis fonctionnaire au sein du gouvernement de l’Ontario.

Ce fut un honneur, donc, lorsque mes deux mondes se rejoignirent par le biais d’une invitation par des collègues à une séance de lecture de nouvelles.

Ainsi, le jour de la Saint-Valentin, je lirai mes nouvelles Secrets et Nelles, toutes deux de la revue littéraire Virages, à un public formé de collègues qui me connaissent plutôt comme conseillère en matière de services en français dans le domaine de la prévention de la violence faite aux femmes.

Ce sera un plaisir de leur présenter une autre facette de moi-même, celle de l’auteur.

Trop souvent, les fonctionnaires sont peints comme étant des gens ennuyeux ou des employés paresseux, en congé perpétuel; des gratte-papiers incapables d’innovation ou des travailleurs inefficaces, protégés par la sécurité d’emploi.

Pourtant, nous sommes des gens dynamiques, pressés de faire un bon travail pour nos concitoyens. Surtout, nous sommes des gens qui dépassons le titre du poste que l’on occupe. Une vaste majorité de mes collègues sont également parents, bénévoles et leaders dans leurs communautés. Et, il y en a plusieurs d’entre nous qui sommes artistes.

J’ai hâte de lire mes nouvelles à mes collègues et de discuter avec eux la place privilégiée qu’occupe l’écriture dans mon quotidien (ou, enfin, dans mon hebdomadaire). C’est agréable, lorsqu’on a une passion, d’avoir l’occasion de la partager avec d’autres.

*Plutôt: de soirée, à midi, tôt le matin – quand je peux, disons.

 

Nouvelle nouvelle

J’ai été heureuse d’apprendre hier que ma nouvelle Nelles sera publiée dans le prochain numéro de la revue de création littéraire de langue française Virages en mars 2013, ayant pour thème: L’amour.com.

En voici un extrait:

C’était l’histoire des Kelly Hildebrandt qui avait penché la bascule vers une recherche de l’âme-sœur en ligne. Ce couple d’Américains partageant le même nom s’était rencontré sur Facebook, puis en personne, et s’était marié à peine huit mois plus tard. Elle avait effectué une recherche semblable, mais évidemment ce n’était pas avec le nom Nelles Viau qu’elle répéterait l’histoire des Hildebrandt.

Bien qu’elle ne voulait paraitre trop désespérée, Nelles se mit tout de même à remplir une panoplie de profils sur des sites de rencontre aussi variés les uns que les autres. Elle lança sa campagne en s’inscrivant à plusieurs sites et renoua avec Facebook. Elle se créa un profil doux et intime — photo d’elle avec son chat à l’appui, un profil sportif à peine exagéré, ainsi qu’un profil soulignant ses accomplissements professionnels, mais pas tous. Nelles craignait repousser des prétendants en paraissant trop compétente.

-— Un homme menacé par une femme de carrière n’est pas un homme comme il faut, remarqua son chat, Culbute.

— Voyons d’abord la récolte, se répondit-elle, ensuite on tranche.

Vous pourrez en lire davantage dans quelques mois!

Good News and Free Flow

I happily began the year 2013 with three bits of good writing news:

– I won second place in Good News Toronto‘s True Story Contest. (more on that here)

– My short story Nelles (in French) will be published in the literary magazine Virages in March. (an excerpt can be found here)

–  I will have a ten-minute play produced in this year’s Inspirato Festival, for which I must  write a play from scratch.

As part of  Inspirato Festival’s Playwrights’ Mentoring Project, I attended a day-long workshop during which I met my fellow playwrights and did short writing exercises before being assigned the subject matter of the play I am to write for the festival in June 2013.

One of the exercises included building a small sculpture and writing a free flow/stream of consciousness monologue from its point of view. The result:

We voyaged across the sea, but remain perched in precarious existence. If we photosynthesized, we’d be leaning toward the sun. As it is, we merely lean gravity-ward, which annoys us as we yearn to achieve more. We are both practical and whimsical; our career as a children’s entertainer didn’t last long. If we had the means, we’d bask in the collective glow of of super troupers and admiration. Sadly, the reflection of mere trinkets in the mirror remind us that inanimate life cannot hope, as Pinocchio did, to become real. And even if we fulfilled our dream of a grander, more productive life, it might be at the cost of a separation too painful to fathom. A diminutive pedestal therefore must suffice; hope of a melody at our centre remaining merely the lullaby of slumber, which, even that, escapes us.

A trinket from Croatia, a set of skeleton keys and a foam clown nose get me writing.

It’s unlikely that this text makes it anywhere into the short play I need to write by next month, but it was fun playing with words and getting something down, pencil to paper. Now to write about rope…

Promotion du Salon du livre de Toronto

Lors du 20e anniversaire du Salon du livre de Toronto, du 5 au 8 décembre 2012 uniquement, je vous offre des copies gratuites de trois nouvelles, toutes d’abord publiées dans la revue littéraire Virages :

Sur le seuil. Virages. Suzanne Myre, éditrice. (août 2011). version pdf

À l’air. Virages. Marguerite Andersen, éditrice. (mai 2011). version pdf

Secrets. Virages. Marguerite Andersen, éditrice. (décembre 2010). version pdf

Bonne lecture – n’hésitez pas à m’en donner des nouvelles!