De nuit*, j’écris.
De jour, je suis fonctionnaire au sein du gouvernement de l’Ontario.
Ce fut un honneur, donc, lorsque mes deux mondes se rejoignirent par le biais d’une invitation par des collègues à une séance de lecture de nouvelles.
Ainsi, le jour de la Saint-Valentin, je lirai mes nouvelles Secrets et Nelles, toutes deux de la revue littéraire Virages, à un public formé de collègues qui me connaissent plutôt comme conseillère en matière de services en français dans le domaine de la prévention de la violence faite aux femmes.
Ce sera un plaisir de leur présenter une autre facette de moi-même, celle de l’auteur.
Trop souvent, les fonctionnaires sont peints comme étant des gens ennuyeux ou des employés paresseux, en congé perpétuel; des gratte-papiers incapables d’innovation ou des travailleurs inefficaces, protégés par la sécurité d’emploi.
Pourtant, nous sommes des gens dynamiques, pressés de faire un bon travail pour nos concitoyens. Surtout, nous sommes des gens qui dépassons le titre du poste que l’on occupe. Une vaste majorité de mes collègues sont également parents, bénévoles et leaders dans leurs communautés. Et, il y en a plusieurs d’entre nous qui sommes artistes.
J’ai hâte de lire mes nouvelles à mes collègues et de discuter avec eux la place privilégiée qu’occupe l’écriture dans mon quotidien (ou, enfin, dans mon hebdomadaire). C’est agréable, lorsqu’on a une passion, d’avoir l’occasion de la partager avec d’autres.
*Plutôt: de soirée, à midi, tôt le matin – quand je peux, disons.